Son livre autobiographique GIGN, confessions d’un OPS (éditions Nimrod, 2019), s’est vendu à près de 50.000 exemplaires sans couverture médiatique. Sur Instagram, ils sont plus de 40.000 à suivre ses posts, où Aton prodigue de nombreux conseils, que cela soit pour intégrer l’unité d’élite de la gendarmerie ou plus simplement se dépasser au quotidien. À 40 ans, l’ancien du GIGN a ôté sa cagoule d’opérationnel et semble sur le point de se faire remarquer dans le milieu du cinéma. Une percée qui rompt avec l’anonymat de sa première vie.
En 15 ans au GIGN, une carrière d'opérationnel exceptionnellement longue, il a cumulé les distinctions: chuteur opérationnel, instructeur de sports de combat, tireur d’élite… Il était à Damartin-en-Goële en 2015 lors de l’assaut contre les frères Kouachi. Il a été déployé au Kosovo, en Iraq, en Guinée Conakry, en Jordanie et en Libye. Son fait d'armes? Avoir neutralisé un preneur d’otage d’un tir de précision en 2008, à Fleury-Mérogis. Alors nous l’avons rencontré dans son élément: un stand de tir.
Parade-Riposte, une émission présentée par Edouard Chanot.