Alors que, sur fond d’une vive polémique concernant l’affaire Epstein, le prince Andrew a annoncé le 20 novembre «mettre fin à ses engagements publics», il se voit maintenant privé de sa fête d’anniversaire. Et ce à 60 ans, par sa mère, Élisabeth II, d’après la presse locale.
Le 19 février prochain ne devrait donc être célébré que par un simple dîner en famille.
Le deuxième fils de la reine d’Angleterre serait récemment tombé en disgrâce, avec la révélation de ses liens avec le financier Jeffrey Epstein, qui a été retrouvé mort en prison où il avait été placé sur accusation d’exploitation sexuelle de mineures.
Non seulement le duc d’York a dû démissionner de ses fonctions officielles trois jours plus tard, mais il voit à présent surgir la possibilité d’être interrogé par le FBI. Selon le Sunday Times, des responsables américains examinent actuellement les procédures à suivre pour organiser cela en Grande-Bretagne, tandis qu’une source proche du duc a affirmé qu’il serait «heureux de coopérer». Un avocat britannique a pour sa part averti que le prince pourrait être arrêté aux États-Unis s'il traversait l'Atlantique pour parler au FBI, a fait remarquer le Daily mail.
Les déboires du prince
Au lendemain de son interview télévisée, le prince s’est retrouvé à la Une des journaux.
Le Washington Post avait alors écrit, citant Charlie Proctor, du site Royal Central qui couvre la monarchie:
«Avec cette interview, je m'attendais à un accident de train. Mais cela a été un crash d'avion qui s’est écrasé sur un pétrolier, provoquant un tsunami et entraînant une explosion nucléaire.»
Ainsi, après avoir évoqué ses relations avec le financier américain Jeffrey Epstein - accusé d'avoir exploité sexuellement un grand nombre de jeunes filles mineures et qui se serait suicidé en prison -, le duc d’York s'est vu notamment reprocher de ne pas avoir pris ses distances avec lui non plus qu’exprimé de l'empathie envers les victimes présumées.
Visé par une large polémique, le prince a été répudié par nombre d'entreprises et universités avec lesquelles il collaborait et a annoncé «mettre fin à ses engagements publics».