Le Rassemblement national (RN) traverse une période financière difficile. Fortement endetté, le parti s’est récemment vu privé d’une partie de sa subvention publique à cause de l’enquête sur les assistants parlementaires européens présumés fictifs. Or, comme le rapporte Radio France, c’est la masse salariale du parti qui pèse le plus lourd.
Radio France rappelle que d’anciennes figures du parti ont critiqué le RN pour sa gestion des finances. Ainsi, l’ex-eurodéputé Bernard Monot affirme avoir alerté «pendant plusieurs années sur la situation très tendue des finances du Front [national, ndlr], sur l’endettement, sur les déficits […] qui peuvent mettre en péril son existence même».
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Selon lui, il s’agit d’une dépense «absolument indispensable». Radio France tient pour sa part à souligner que l’endettement du RN frôle actuellement les 30 millions d’euros et rappelle que sa présidente avait lancé en 2018 un appel aux dons pour éviter la «disparition» du Rassemblement national.