Le cadavre d’un pachyderme de Sumatra de 40 ans a été découvert par un employé d'une plantation lundi dans la province de Riau.
«La tête de l'éléphant a été tranchée et ses défenses coupées retrouvées à un mètre du corps», a indiqué mardi dans un communiqué le chef de l'agence locale de protection de la nature, Suharyono, qui comme de nombreux indonésiens ne porte qu'un nom.
Celui-ci n'a pas précisé pourquoi les défenses n'avaient pas été emportées par les braconniers et avaient été laissées sur place.
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— Greenerasi (@Greenerasi_id) November 20, 2019
Ditemukannya seekor Gajah Sumatera mati di area konsesi PT Arara Abadi Desa Tasik Serai Kecamatan Talang Muandau Kabupaten Bengkalis akibat perburuan gading menambah daftar panjang kekejaman manusia terhadap satwa dilindungi khususnya Gajah Sumatera. pic.twitter.com/NkISBpPU4U
L'éléphant semble avoir été tué il y a près d'une semaine, selon les autorités qui recherchent les coupables.
«Nous pensons que l'éléphant a été pourchassé et tué et qu'on lui a coupé la tête pour prendre ses défenses», a noté Suharyono.
L'éléphant de Sumatra est une espèce en danger critique d'extinction alors que la déforestation dans l'île de l'ouest de l'Indonésie réduit son habitat naturel et que les conflits entre les humains et les pachydermes sauvages, qui s'aventurent parfois sur des terres cultivées et font des dégâts, augmentent.
Les éléphants sont aussi la cible des braconniers qui les recherchent pour leurs défenses malgré l'interdiction du commerce de l'ivoire.
L'an dernier le corps en décomposition d'un éléphant aux défenses manquantes a été retrouvé dans la province d'Aceh, au nord de Sumatra, après avoir été apparemment empoisonné.
Le ministère de l'Environnement indonésien estime à moins de 2.000 les éléphants de Sumatra sauvages.