Ségolène Royal mise en cause pour avoir profité de ses moyens d’ambassadrice

© AFP 2024 ERIC PIERMONTSégolène Royal
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Une enquête de Radio France a dévoilé que l’ambassadrice des pôles arctique et antarctique Ségolène Royal utilisait partiellement ses collaborateurs et une enveloppe de 100.000 euros de frais de mission pour la promotion d’autres activités que celles prévues. Suite à ces accusations, l’intéressée a tenu à se défendre.

Ségolène Royal se sert de trois collaborateurs et d'une enveloppe de 100.000 euros par an, financés par le ministère des Affaires étrangères sur le poste d’ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles arctique et antarctique, pour d’autres finalités que celles prévues, relate Radio France.

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Ainsi, dans le cadre de son enquête, la radio a établi que la responsable utilise ces moyens pour d’autres activités n’ayant pas de rapport avec sa mission d’ambassadrice.

Ses collaborateurs auraient effectué des missions au profit de la fondation de Ségolène Royal «Désirs d'avenir pour la Planète». Selon un document de l’ambassade de France au Sénégal obtenu par la radio, un conseiller de l’ambassadrice est allé en Afrique superviser les travaux promus par la fondation sur des maternités.

Les membres de son cabinet ont été également repérés à ses côtés lors de différents déplacements, même dans le cadre de la promotion de son livre «Ce que je peux enfin vous dire».

«Elle inaugure des réalisations qu’elle a lancées du temps où elle était ministre de l’Environnement dans le cadre des TEPCV (Territoires à énergie positive pour la croissance verte)», explique l’enquête.

Réponse de la mise en cause

Les accusations de Radio France ont été qualifiées d’«insinuations calomnieuses» par l’ancienne ministre de l’Environnement.

«Pourquoi maintenant? Cela dérange que je sois en tête des sondages? Cela dérange que je mène des combats contre le glyphosate?», a-t-elle lancé au micro de RMC, accusant les auteurs de l’enquête d’avoir «agressé» et «fait peur» à ses collaborateurs pour leur «arracher» des informations.

Elle occupe son poste depuis juillet 2017.

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