Cette étude a été menée auprès de 112 femmes d’une trentaine d’années qui devaient indiquer ce qu’elles avaient mangé pendant la première et la dernière semaine de l’enquête, 12 mois plus tard. Il s’est avéré que celles qui mangeaient plus le soir avaient plus de risques de contracter des maladies cardiaques.
Rien de surprenant
La cardiologue Evelina Grayver qui dirige l’unité de soins coronariens de l’Hôpital de North Shore University à Manhasset, New York, n’est pas surprise par ces conclusions.
«La façon dont le métabolisme, le rythme circadien, les cycles de cortisol/insuline fonctionnent ne leur permettent pas de supporter un repas copieux aux heures du soir», a-t-elle dit à MedicalXpress. Et d’ajouter:
«Notre organisme n’est pas prévu pour digérer à des heures tardives. Nous devenons également moins mobiles la nuit. Donc les calories que nous consommons ne sont pas brûlées comme nous dépensons notre énergie.»