À la suite du tremblement de terre qui a secoué le sud-est de la France lundi 11 novembre, Marianne Métois, spécialiste de la déformation de la croûte terrestre associée aux séismes, a indiqué à LCI que ce séisme aurait des répliques, c’est-à-dire de plus petites secousses.
«C’est la règle pour tous les séismes», a-t-elle indiqué à la chaîne d’information. «Après le choc principal, il y a une série de tremblements, que nous appelons les répliques. Il va donc y en avoir, c’est certain», a-t-elle affirmé.
La spécialiste se veut rassurante: «La population doit se préparer à les ressentir. Généralement, ce sont des répliques qui sont de magnitude inférieure au choc principal. A priori, plus le temps va passer, plus elles vont s’estomper».
Toutefois, la géophysicienne doute que ces répliques causent davantage de dégâts que le premier tremblement, même si elles pourraient à nouveau atteindre certains édifices. «Il peut cependant y avoir des fractures ou encore des clochers de vieilles églises qui soient endommagés», a-t-elle précisé.
Marianne Métois confirme que ce genre d’évènement continuera à se produire de temps en temps en France, mais pas à une fréquence plus anormale que d’habitude. L’experte a expliqué à LCI que ce tremblement de terre était le résultat d’une rencontre entre les plaques eurasienne et africaine, qui bougent seulement de quelques millimètres par an.
Le séisme dans le Sud-Est
Lundi 11 novembre, peu avant midi, un tremblement de terre de 5,4 sur l’échelle de Richter s’est produit dans la Drôme. Le séisme a été aussi ressenti dans une grande partie de la vallée du Rhône (Lyon, Avignon, Valence), à Grenoble et Montpellier.
Le Bureau central sismologique français a déterminé que l'épicentre du séisme se situait juste au sud de Montélimar. Quatre personnes ont été blessées, dont une grièvement, selon les préfectures de la Drôme et de l'Ardèche.