Qu’est-ce que le «Greta shaming», cette tendance apparue sur certains lieux de travail?

© AFP 2024 FREDERIC J. BROWNGreta Thunberg
Greta Thunberg - Sputnik Afrique
S'abonner
Des photos de Greta Thunberg commencent à apparaître sur les lieux de travail, une démarche pour culpabiliser les collègues qui utilisent du plastique à usage unique. Ces, clichés qui circulent principalement en Israël, ont été repris sur les réseaux sociaux illustrant cette nouvelle tendance appelée «Greta shaming».

Une nouvelle tendance a fait son apparition sur certains lieux de travail, notamment en Israël. Il s’agit de placer une photo de Greta Thunberg à proximité d’objets en plastique à usage unique, comme des couverts ou des gobelets, afin de décourager leur utilisation, ce type d’objet étant une source importante de pollution.

Le «Greta shaming», qui sous-entend que «Greta a honte de vous», a d’abord été mis en évidence sur Twitter le 5 novembre par Allison Kaplan Sommer, une journaliste du journal national Haaretz. Celle-ci a posté plusieurs photos sur lesquelles une image de la militante écologiste est disposée devant des cuillères ou des gobelets en plastique, parfois accompagnée d’un message comme «Êtes-vous sûr?».

Un autre message, «Comment osez-vous!», fait référence au discours prononcé par Greta Thunberg à l’Assemblée générale des Nations unies: «Comment osez-vous! Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses,…».

D’autres personnes ont également partagé des photos illustrant le «Greta shaming».

Un journaliste canadien a commenté cette tendance, reprenant l’information de Haaretz selon laquelle un Israélien moyen crée deux fois plus de déchets plastiques par rapport à la moyenne mondiale, mais a souligné que l’idée était hilarante.

Un jeune militant irlandais, quant à lui, a dénoncé l’utilisation de l’image de Greta Thunberg qui «banalise» le message de la Suédoise et «ne tient pas compte des enjeux fondamentaux socioculturels et politiques en jeu». «Cessons de blâmer les gens ordinaires qui tentent de vivre leur vie et poursuivons plutôt les PDG des compagnies pétrolières!», a-t-il ajouté.

La jeune militante environnementaliste de 16 ans a commencé son parcours public en 2018 pour avoir protesté devant le parlement suédois contre l’inaction de celui-ci face au changement climatique. Elle a lancé le mouvement de «grève scolaire pour le climat», qui s’est propagé dans le monde entier.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала