Après avoir remporté le trophée de Femme de l’année aux GQ Men of the Year Awards, le 7 novembre à Berlin, la star est entrée en scène vêtue d’une robe noire scintillante au décolleté plongeant.
«Je veux évoquer devant vous l’une des questions que l’on me pose le plus souvent lors de mes interviews», a-t-elle dit.
Elle a alors demandé de lui apporter une chaise… pour reproduire son célèbre croisement de jambes du film Basic instinct sorti en 1992.
Un mouvement qui, depuis, en a fait une scène culte, mais qui, à l'époque, avait fait scandale puisque l’actrice ne portait alors pas de sous-vêtements.
«J’étais assise dans un studio et le réalisateur [Paul Verhoeven, ndlr] m'a dit: "Pouvez-vous me passer vos sous-vêtements, s’il vous plaît? Vous ne devriez pas en porter. Mais nous ne verrons rien à l'écran". Et j’ai répondu: "Bien sûr." Je ne savais pas que ce moment allait changer ma vie», a indiqué la star.
Après quoi l’interprète de Catherine Tramell a invité le public à imiter ses mouvements, croisant les jambes, à droite et à gauche.
«Tout ce que j'étais, c’était une blague»
Remerciant le public de l'avoir choisie femme de l'année, elle a également profité de l’occasion pour rappeler qu’à «une époque, tout ce que j’étais, c’était une blague».
En 1992, Sharon Stone signait l'une des scènes les plus culte du cinéma. Elle fête aujourd'hui son anniversaire. pic.twitter.com/u8DNRmGazZ
— Vanity Fair France (@VanityFairFR) 10 mars 2018
Il faut dire que la scène a été classée à plusieurs reprises sur la liste des plus érotiques de l’histoire du cinéma et a rendu l’actrice célèbre, bien que certains aient attribué cette gloire non à son talent, mais à son physique.