L’Iran s’est assuré un avantage militaire sur les États-Unis et leurs alliés au Moyen-Orient en faisant appel à des «parties tierces», dont diverses milices chiites, selon un rapport de l’Institut international pour les études stratégiques (IISS) cité par le Guardian.
Selon le rapport, l’Iran «mène et gagne des guerres contre les peuples, et non contre les États».
«L’Iran évite les conflits avec les États, car il sait qu’il serait surclassé. En revanche, il développe des formes de guerres asymétriques via des partenaires non-étatiques», expliquent les analystes de l’institut basé à Londres.
Des milliards de dollars dépensés
Dans le même temps, la République islamique s’appuie sur sa force Al-Qods, bras armé des opérations du Corps des gardiens de la révolution islamique, ainsi que sur environ 200.000 miliciens qui agissent dans la «zone grise» des conflits qui affectent la région, souligne l’étude.
Les tactiques divergent selon le pays
Au Liban, le mouvement Hezbollah, qui est à la fois un parti politique et une milice, «a acquis un statut unique parmi les partenaires de l’Iran», indique le rapport. Selon le document, les roquettes et missiles fournis par Téhéran au groupe chiite, ainsi que 25.000 réservistes mis à sa disposition, ont fait du Hezbollah «une force expéditionnaire à part entière», écrit le Guardian.