«Il faut tirer à balles réelles»: Booba appelle à «pourrir la vie» de Zineb El Rhazoui

CC BY-SA 4.0 / Arnaud.scherer / Booba lors d'un concert Booba lors d'un concert à la Rockhal au Luxembourg en 2014.
Booba lors d'un concert à la Rockhal au Luxembourg en 2014. - Sputnik Afrique
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Ayant déclenché une polémique en déclarant vouloir que la «police tire à balles réelles», Zineb El Rhazoui s’est retrouvée dans le viseur de Booba: le rappeur n’a pas mâché ses mots en partageant des photos de la journaliste accompagnées de messages injurieux.

La polémique ne cesse d’enfler depuis que Zineb El Rhazoui a lancé la phrase «il faut que la police tire à balles réelles dans ces cas-là!» sur le plateau de L’heure des pros le 5 novembre. Scandalisés, de nombreux internautes ont dénoncé ces propos. Le dernier en date, Booba, s’en est pris violemment à la journaliste.

Il a notamment publié sur Instagram des photos de Zineb El Rhazoui accompagnées de messages injurieux. «Oh put***, mais c’est qu’elle est sérieuse cette suc**** d’empereurs Romains!», indique une story du rappeur affichant une photo de Mme El Rhazoui tenant un pistolet dans chaque main.

Sur un post datant du 6 novembre, Booba partage un extrait de l’émission et appelle à «pourrir la vie» de «cette grosse mer** puante», avec les hashtags #protectzeracaille ou encore #niquetamèreparlecul.

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Pourrissons la vie à cette grosse merde puante 🙌🏾 @zineb_el_rhazoui #protectzeracaille #racaillusprotectus #niquetamèreparlecul #gestapute #lovewhisky 🏴‍☠️

Публикация от KOPP92i (@boobaofficial)

La controverse

Lors de sa prise de parole sur le plateau de Cnews, Zineb El Rhazoui a fait référence à la soirée du 25 octobre à Mantes-la-Jolie, durant laquelle des policiers appelés à intervenir pour une voiture brûlée sont tombés dans une embuscade tendue par une centaine de jeunes qui les ont accueillis avec des jets de pierres, de projectile divers et des tirs de mortiers d’artifice. Une enquête a été ouverte pour «violences avec guet-apens, arme et en réunion», «participation à un groupement formé en vue de la commission de violences» et «outrages» sur personne dépositaire de l’autorité publique.

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