Les experts du Centre sécurité requin (CSR) ont découvert un avant-bras humain dans l’estomac d’un requin, mercredi 6 novembre, à La Réunion, relate Le Parisien. Ils autopsiaient des requins-tigres pour des recherches visant à réduire le «risque requin» sur l’île.
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— Framusou, le relais de l'Info des Outre-Mer (@framusou) November 7, 2019
Si des tests ADN doivent encore identifier les restes, une femme a reconnu l’alliance se trouvant sur la main comme étant celle de son mari, un touriste écossais de 44 ans disparu depuis le 2 novembre dernier, explique le quotidien.
L’état de celui-ci n’a pas permis de déterminer si la victime s’était noyée ou si elle avait été attaquée par le requin, d’après Le Parisien. L’hypothèse d’une attaque semble toutefois peu plausible pour les autorités.
La crise des requins
Bien qu’un arrêté préfectoral datant de 2013 interdise la baignade et les activités nautiques hors lagons et hors zones protégées, l’île de La Réunion connaît une recrudescence des attaques de requins depuis 2011.
Un surfeur de 28 ans a notamment été tué au large de Saint-Leu, à l’ouest de l’île, le 9 mai dernier.
Le 24 octobre, Emmanuel Macron, en déplacement à La Réunion, a déclaré qu’il souhaitait rouvrir les eaux réunionnaises à la baignade et aux activités nautiques d’ici à 2022.