La compagnie aérienne Ryanair a expliqué que certains de ses appareils étaient concernés par les cas de fissures soupçonnés chez les Boeing 737 Next Generation.
«Ryanair a déjà inspecté plus de 70 de ses plus vieux appareils, obéissant pleinement à la directive de navigabilité [de l'Agence fédérale américaine de l'aviation, ndlr] et notre taux de problèmes découverts est inférieur à la moyenne sectorielle de 5% confirmée par Boeing récemment», explique la compagnie à bas prix dans une déclaration reçue par l'AFP.
«Boeing réalise pour le compte de Ryanair» ces opérations, qui n'auront pas d'impact sur ses vols, précise la déclaration, confirmant des informations du quotidien britannique Guardian.
Ryanair, plus gros opérateur mondial de 737NG, avec plus de 450 Boeing 737-800, «va terminer d'inspecter le reste de sa flotte [...] et nous pensons que le très faible nombre de fissures qui pourrait être trouvé, s'il y en a, n'aura pas de conséquences [...] sur nos vols».
Début octobre, Boeing, déjà englué dans la crise du 737 MAX, cloué au sol depuis le 13 mars à travers le monde après deux accidents ayant fait au total 346 morts, avait fait état d'un problème sur le «pickle fork» de certains 737NG, la partie de l'avion permettant de lier les ailes au fuselage et de gérer les contraintes et les forces aérodynamiques.
Dans une directive de navigabilité (AD), l'Agence fédérale américaine de l'aviation (FAA) a alors annoncé avoir ordonné une inspection de certains Boeing 737NG après la découverte de «fissures structurelles» sur un exemplaire en Chine.
Ces fissures découvertes ont entraîné l'immobilisation de dizaines d'appareils dans le monde pour réparation, notamment chez l'australienne Qantas, l'américaine Southwest ou chez Korean Air.
Le 737NG est le prédécesseur du monocouloir 737 MAX. Dérivé en trois versions (737-700, 737-800 et 737-900 de 126 à 220 sièges), il a été produit à 6.162 exemplaires depuis son lancement au milieu des années 1990, selon le constructeur.