À l’issue d’une bataille judiciaire qu’ils ont remportée, les Vénitiens peuvent enfin organiser en décembre un référendum portant sur l’élection d’un maire et d’un conseil municipal pour acquérir une certaine autonomie par rapport au reste de l'Italie.
Actuellement, Venise et son grand voisin Mestre sont dirigées par le même maire et le même conseil depuis leur intégration en 1926 par Mussolini. Les militants estiment que de ce fait, leur ville, submergée par 20 millions de touristes chaque année, est négligée par les autorités.
«Seul un maire totalement concentré sur cette ville peut la sauver de l’afflux touristique et du dépeuplement qui en résulte», affirme Jana da Mosto, activiste citée par le Times.
Selon elle, si un maire de Venise était désigné séparément de la ville voisine de Mestre, il pourrait empêcher la propagation des locations d’appartements via Airbnb qui «creusent la ville de l'intérieur».
Depuis 1970, quatre référendums sur l'autonomie de Venise ont été organisés, mais aucun n'a été adopté.