Dans une lettre ouverte publiée sur Twitter ce lundi 4 novembre, Brigitte Bardot s’est adressée au haut-commissaire de la Polynésie française, au nom de son association. Elle dénonce la cynophagie, le trafic et la consommation de viande de chiens qui, bien qu’interdite depuis 1959, est encore pratiquée sur ce territoire français. L’actrice a cité le magazine Tahiti-Pacifique, dont le numéro 20 consacre huit pages sur cette pratique, photos et témoignages à l’appui.
Mangeurs de chiens ! pic.twitter.com/Wpi7BJQLJG
— BRIGITTE BARDOT (@brigitte_bardot) November 4, 2019
«Il est inadmissible et honteux que sur un territoire français, paradis touristique mondial, il se pratique encore illégalement un commerce abominable de viande canine au nez et à la barbe des autorités d’État qui vous ont précédées. Si elles n’ont pas été complices, elles ne pouvaient l’ignorer et sont impliquées par manque d’autorité, par laxisme, par négligence dans la poursuite formellement interdite de ce trafic cruel et lamentable», s’insurge-t-elle.
Brigitte Bardot, connue pour son militantisme pour la cause animale, a également évoqué ses «termes puissants» utilisés en mars à l’encontre de la population réunionnaise, qu’elle accusait de faire subir des sévices aux chiens. Ses propos lui avaient valu une mise en examen.
«Pourtant je réitère cette dénonciation pour la Polynésie», affirme l’actrice, qui fait part au haut-commissaire de son espoir de «trouver un allié» en Polynésie pour que cette collectivité française puisse être «à l’image de la France», sans être entachée par «la pire des accusations: mangeurs de chiens!», a-t-elle conclu.