Des violences urbaines ont éclaté, dans la soirée du samedi 2 novembre, à Chanteloup-les-Vignes, dans les Yvelines, rapportent France Bleu et Le Parisien. Selon ce dernier qui cite des sources policières, les événements ont commencé après 21h.
Les forces de l’ordre, appelées pour des feux de poubelles, sont tombées dans un guet-apens, une vingtaine d’individus les attendant armés de bâtons. Elles auraient ensuite été attaquées au mortier, selon Le Parisien qui évoque par ailleurs des caillassages.
Le chapiteau des Contraires, un cirque en bois récemment reconstruit a été incendié malgré l’intervention des pompiers. La caserne de ces derniers aurait par ailleurs subi des tirs de mortiers et de feux d'artifice.
Gotham city ! pic.twitter.com/PGdTIeQdLU
— Marvel fitness (@Marvel_Fit) 2 novembre 2019
Sur Twitter, le préfet des Yvelines Jean-Jacques Brot a «condamné avec la plus grande fermeté l’incendie de l’Arche». Il «prive la population d’un lieu de culture précieux et reconnu», déplore le préfet promettant que «les auteurs seront retrouvés et punis». Ce cirque avait coûté 900.000 euros, selon France Bleu.
Le préfet Jean-Jacques BROT condamne avec la plus grande fermeté l'incendie de l'Arche centre des arts de la scène et du cirque de @ChanteloupLV qui prive la population d'un lieu de culture précieux et reconnu. Les auteurs seront retrouvés et punis. pic.twitter.com/pgwS0d1VUW
— Préfet des Yvelines (@Prefet78) 2 novembre 2019
Ces violences ont été prises en photos et largement relayées sur les réseaux sociaux par les internautes, dont Linda Kebbab, la déléguée nationale du syndicat Unité SGP police.
Des policiers sous le feu des mortiers... ah oui, la faute aux contrôles d’identité
— Linda Kebbab (@LindaKebbab) 2 novembre 2019
Ce soir, le cirque de #ChanteloupLesVignes entièrement brûlé, les pompiers attaqués et même un dépanneur... c’est aussi à cause des "bavures" ? Pas de l’absence de morale et d’éducation ? 🤨 pic.twitter.com/fT1p9jvg0l
D’après France Bleu, la situation est revenue au calme vers minuit.
La maire de Chanteloup-Les-Vignes, Catherine Arenou, citée par France Bleu, a dénoncé le travail d’«une bande très organisée qui a décidé de s’en prendre à un certain nombre d’équipements publics, comme symbole d’une ville qui allait mieux.»