Chaos et fumée: les manifestations d’ampleur au Chili se poursuivent

Au 23 octobre, d’après un bilan officiel du Ministère de l’Intérieur, 18 personnes avaient trouvé la mort dans les manifestations qui se déroulent actuellement au Chili.
Sur la photo: manifestant dans les rues de Santiago du Chili.

Au 20 octobre, les forces de l’ordre chiliennes avaient procédé à l’arrestation de 1.462 personnes.

Manifestants dans les rues de Santiago du Chili.

5 personnes ont été tuées par des soldats déployés pour participer au rétablissement de l’ordre.

L’état d’urgence a été déclaré non seulement dans la capitale, mais dans plusieurs autres villes touristiques.

La Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme et ancienne présidente du Chili Michelle Bachelet a appelé les autorités et les Chiliens au dialogue.

Les manifestations ont commencé à Santiago en réponse à l’augmentation des tarifs du métro.

Bien que l’augmentation des prix du métro ait été annulée, la situation s’est dégradée le 18 octobre. Des groupes de manifestants organisés ont provoqué des désordres dans toute la capitale et ont occupé plusieurs stations de métro qu’ils ont vandalisées. Le métro a alors cessé de fonctionner.

Des manifestants ont monté des barricades, mis le feu à des centres commerciaux et à des autobus.

Le 18 octobre, le président de la république Sebastián Piñera a autorisé l’armée à se déployer dans les principales régions du pays pour participer au rétablissement de l’ordre.

Le 19 octobre, le couvre-feu a été instauré dans le Grand Santiago pour la première fois depuis 1987.

Manifestants dans les rues de Santiago du Chili.

Véhicules blindés dans le centre de Santiago.

Des manifestations et des troubles ont eu lieu dans d’autres grandes villes du Chili, en particulier à Concepción, San Antonio et Valparaíso.

L’état d’urgence a été étendu à la province de Concepción et à une grande partie de celle de Valparaíso.
Sur la photo: manifestant dans les rues de Santiago du Chili.