Le forcené de Grenoble qui criait «Allahu akbar» maîtrisé par la BAC - vidéo

© AFP 2024 Jean-Pierre ClatotPoliciers à Grenoble. Image d'illustration
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Le 27 octobre, un individu armé de deux couteaux était maîtrisé à Grenoble. La vidéo de sa confrontation avec les forces de l’ordre tourne sur les réseaux sociaux.

L’individu n’a heureusement blessé personne, mais la tension était palpable ce matin à Grenoble, dans l'Isère. Déambulant torse nu dans les rues de la ville, il était armé de deux couteaux de cuisine. Titubant, si l’on en croit les images, le jeune homme de 19 ans s’était mis à crier «Allahu akbar» à plusieurs reprises tout en récitant une prière, selon le parquet de Grenoble.

​Repéré dès 10h00 du matin, il était maîtrisé 20 minutes plus tard. Alertée par des riverains, c’est la Brigade anti-criminalité (BAC) qui est intervenue, alors que le jeune homme se trouvait face à la gare. Les images de l’intervention circulent maintenant sur les réseaux sociaux.

«C’est la police!»

«Lâche tes couteaux!»: sur les images amateur, on entend clairement les sommations des policiers. Refusant d’obtempérer et menaçant les agents, on voit l'individu encerclé et mis en joue par les agents. Il a cependant été neutralisé rapidement par deux tirs de lanceur de balles de défense (LBD 40, que l’on voit rouler au sol). Touché et s’écroulant à terre sous le choc, il y est promptement menotté sur le dos, les policiers le désarmant pour éviter tout risque.

Une intervention nette et sans bavure, presque un cas d'école: le syndicat Alliance y voit la preuve de l’efficacité de la BAC – notamment critiquée pour sa gestion des manifestations des Gilets jaunes.

Neutralisé par un tir de LBD

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Terroriste ou forcené? D'abord placé en garde à vue à la suite de l’instruction du parquet, c’est finalement la sûreté départementale de Grenoble qui a été saisie, et l’homme a été placé en unité psychiatrique. Les médecins ont en effet estimé que son état était «incompatible avec le régime de la garde à vue». Peu d’informations circulent à son sujet. Le parquet a toutefois indiqué qu’il était né en 2000 en Algérie et qu’il résidait à Grenoble.

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