Rasé de près, soigneusement peigné, vêtu d’un pull bleu, d’une chemise blanche et d’une veste bleue, Julian Assange a comparu le 21 octobre devant le tribunal de première instance de Westminster, qui a examiné sa possible libération.
Son avocat, Mark Summers, a accusé l'État américain de s'être «immiscé dans des discussions privilégiées entre M.Assange et ses avocats à l'ambassade» d’Équateur, où le lanceur d’alerte s'était réfugié, ainsi que d'avoir «illégalement copié (le contenu de) leurs téléphones et ordinateurs».
Les caméras de l’agence Ruptly sont parvenus à filmer Julian Assange dans son fourgon cellulaire.
Plusieurs personnes s’étaient rassemblées devant le tribunal pour soutenir le lanceur d’alerte, des dizaines de soutiens brandissant des pancartes et des banderoles en scandant «Libérez Julian Assange!»
Fin du refuge dans l’ambassade d’Équateur
Le 11 avril dernier, Julian Assange a été arrêté à l’ambassade d'Équateur à Londres, où il s’était réfugié il y a sept ans, à la suite d'une demande d'extradition des États-Unis. Il est actuellement détenu à la prison de Belmarsh.
Il a été condamné début mai à près d'un an de prison par la justice britannique pour violation des termes de sa liberté conditionnelle lorsqu'il s'était réfugié à l'ambassade d'Équateur en 2012. Si Julian Assange est reconnu coupable, il risque aux États-Unis une peine cumulée de 175 ans de prison.