Trois personnes sont mortes dans l'incendie d'un supermarché qui a été saccagé dans la nuit du 19 au 20 octobre à Santiago, ville en proie à de graves émeutes depuis deux jours, ont annoncé les autorités de la capitale chilienne.
News Alert : Santiago, Chile - The ENEL building is on fire in the Capital of Chile.#Santiago #Chile pic.twitter.com/lKGkNv0bo5
— Shark NewsWires (@SharkNewsWires) October 19, 2019
«Trois personnes sont décédées dans un incendie dans un supermarché. Deux ont été brûlées et la troisième a été transportée dans un état grave dans un hôpital où elle est décédée», a déclaré à la presse la maire de la ville, Karla Rubilar.
#Chile | Right now, in the north of Santiago. #ChileEnResistencia pic.twitter.com/iJXKtSyURL
— teleSUR English (@telesurenglish) October 20, 2019
Des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ont à nouveau éclaté le 19 octobre, au lendemain de l'instauration de l'«état d'urgence» à Santiago, secouée par un mouvement de protestation contre la hausse du prix des transports.
La gente desafía el #toquedequeda en las calles de Santiago y del país. #ChileDesperto y pide #RenunciaPiñeraCuliao por sus políticas económicas, su represión, y #EstadoDeEmergencia. Las resistencias al neoliberalismo se multiplican en el continente. #19Oct pic.twitter.com/Ool75yecqV
— Marco Teruggi (@Marco_Teruggi) October 20, 2019
Des milliers de personnes s'étaient rassemblées pour un concert de casseroles, mode de contestation apparu après le coup d'État mené par le général Augusto Pinochet fin 1973. Mais la manifestation a dégénéré en affrontements entre des personnes masquées et les forces spéciales.
🔴#ToqueDeQueda en #Santiago de #Chile por la persistencia de los disturbios originados por el alza de los billetes del #metro.
— Radio Jai (@fmjai) October 20, 2019
La intendente de #SanBernardo, Karla Rubilar, confirmó la cifra de 3 muertos en el incendio del supermercado pic.twitter.com/7jebeUHfhM
Les journalistes de l'AFP ont vu cinq autobus incendiés dans le centre-ville, et les autorités ont décidé dans la journée d'interrompre totalement leur circulation.
Le Président chilien Sebastian Pinera a annoncé samedi la suspension de la hausse des prix des tickets de métro à Santiago, à l'origine de ces manifestations particulièrement violentes dans la capitale où un couvre-feu total a été décrété.