Le Président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé samedi d'«écraser les têtes» des combattants kurdes dans le nord-est de la Syrie s'ils ne s'en retirent pas avant mardi.
«Dès que le délai de 120 heures expirera, nous reprendrons là où nous nous étions arrêtés et continuerons à écraser les têtes des terroristes», a déclaré Erdogan cité par l’AFP.
Parlant des 120 heures, le chef de l’État turc se référait au délai de cinq jours prévu dans un accord turco-américain conclu jeudi pour le retrait des forces kurdes.
Un cessez-le-feu convenu entre Ankara et Washington
Le 9 octobre, Ankara a lancé son offensive Source de paix dans le nord-est de la Syrie avec pour but, d’après Recep Tayyip Erdogan, de sécuriser la frontière turque au sud, protéger l’intégrité territoriale du pays voisin et assurer le retour des réfugiés syriens. Plusieurs pays, dont la France, et organisations ont sommé la Turquie de faire cesser sans délai l’opération qui fait des victimes même parmi les populations civiles.
Mike Pence a aussi déclaré que la ligne de démarcation, au-delà de laquelle les Kurdes devraient se retirer, passerait à environ 30 kilomètres au sud de la frontière turco-syrienne. Washington a dit avoir reçu les garanties de la part des YPG sur leur retrait organisé.