Invité de l'émission «Vous avez la parole» sur France 2, le ministre a expliqué que cette circulaire était destinée à «mettre en place une vigilance partout».
Afin, a-t-il poursuivi, «que partout où le salafisme s'organise, que partout où l'islamisme s'organise comme un mode sociétal d'organisation qui veut imposer un régime alimentaire, un régime vestimentaire, des activités, et surtout qui met en cause le principe fondamental de la République qui est l'égalité entre les femmes et les hommes; que partout nous puissions agir et agir massivement».
Christophe Castaner a souligné jeudi «ne pas mettre l'islam dans la pyramide du terrorisme».
«Il faut bien faire la différence entre islam, et l'islam tenté d'aller vers l'islamisme», a-t-il dit.
Questionné sur le financement des cultes, le ministre a reconnu qu'il y avait «un certain paradoxe». «L'État ne finance aucun culte», en application de la loi de 1905, alors que «les pays étrangers peuvent le financer».
Il a préconisé que cette question du financement ces cultes soit examinée, en suggérant qu'«au-dessus d'une certaine somme», il soit prévu «un agrément de l'État».