Qui a la suprématie dans la guerre électronique?

S'abonner
Guerre électronique et système de défense sol-air peuvent faire basculer l’issue d’un conflit ou d’une bataille, comme l’ont montré l’exemple syrien ou plus récemment, l’attaque contre les installations pétrolières saoudiennes. Olivier Dujardin chercheur associé au CF2R sur la guerre électronique, explique au Désordre mondial comment et pourquoi.

Depuis plusieurs années, la guerre électronique prend une place de plus en plus significative dans les conflits qui frappent le monde. On peut même retracer le moment où la dynamique s’est inversée dans certains conflits, notamment pour la Syrie et la Turquie, au moment où ces pays ont acquis des systèmes de missiles sol-air et de leurs composants radar.

Lorsque les installations pétrolières saoudiennes ont été attaquées, l’une des grandes questions qui s’est posée a été de savoir pourquoi les systèmes américains de missiles Patriot n’ont-ils pas détecté et contrecarré l’attaque? Vladimir Poutine a plaisanté à ce sujet lors d’un sommet avec le ministre iranien des Affaires étrangères, expliquant que si les Saoudiens avaient acheté le système de défense antimissile russe, ils auraient été mieux protégés. Que nous dit cet incident sur l’orientation de la guerre? Quels sont les aspects de la guerre électronique?

Sommes-nous maintenant dans une période où il n’est pas si important de disposer du meilleur moyen d’attaque que du meilleur moyen de défense aérienne, à une époque où les drones sont de plus en plus utilisés comme arme aérienne? Comment la guerre électronique fait-elle son grand retour? Olivier Dujardin est chercheur associé au Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R), expert en guerre électronique et dans traitement des signaux radar. Il fait le point sur ce dossier au micro de Rachel Marsden.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала