Une jeune Japonaise membre d’un groupe pop a été victime des réseaux sociaux. Elle a été agressée devant sa maison à Tokyo en septembre dernier par un fan qui l'attendait à un arrêt de bus.
En effet, Ena Matsuoka est très active sur la Toile et y publie souvent des selfies.
1日遅れちゃったけれどくるみちゃん!デビューからこの7人で過ごした短かったような、とても長かったような、すてきな時間をありがとう🐈🐈
— 松岡笑南@天使突抜ニ読ミ (@matsuokaena) 7 octobre 2019
人一倍優しくツキヨミを癒してくれたお姉さん。くるみちゃんの選んだ道をとことん応援します!だいすき𓍯#ツキヨミ#天使突抜ニ読ミ pic.twitter.com/7mRywH7QRv
Or, les caméras devenant de plus en plus sophistiquées, les images gagnent toujours en qualité. Ce qui a permis à l’un de ses fans d’établir son adresse en zoomant sur le reflet de ses pupilles, relatent les médias japonais.
Agressée dans la rue
Le fan, Hibiki Sato, a réussi à identifier un arrêt de bus, une gare et le paysage environnant dans ses yeux. Il les a associés ensuite à un quartier puis une rue en ayant recours à Google Maps et Google Street View. Il est même parvenu à préciser l’étage où vivait Ena Matsuoka en se basant sur l’image des fenêtres et l'angle de la lumière du soleil dans ses yeux.
恵比寿クレアートさんありがとうございましたಇ
— 松岡笑南@天使突抜ニ読ミ (@matsuokaena) 31 août 2019
久しぶりにライブできてはいぱーたのしかった!(><)はじめましてやお久しぶりだったみんなもありがとう💼#ツキヨミ pic.twitter.com/KX9qBeHye6
La jeune femme a réussi à prendre la fuite et le suspect a quitté les lieux, mais a été interpellé plus tard par la police. Il a avoué avoir trouvé les informations grâce aux images publiées par la chanteuse sur les réseaux sociaux.
Selon un représentant de la police cité par les médias, chacun «doit comprendre que la publication de photos et vidéos sur les réseaux sociaux entraîne un risque de dévoilement de leurs données personnelles».
Il est accusé d'avoir suivi son idole jusqu’à chez elle, ont encore indiqué les médias, précisant que l'affaire avait suscité un débat sur la menace de cyber-harcèlement.