Miss France explique pourquoi une candidate avec une taille 42 a été recalée du concours Miss Auvergne

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Sylvie Tellier, l’ancienne Miss France 2002, a déclaré qu’il n’existait «aucune sélection sur le poids», en commentant les accusations de grossophobie d’une candidate à Miss Auvergne recalée du concours. Selon la patronne de Miss France, cela signifie que c’est le public qui a rejeté la candidature de cette fille faisant une taille 42.

Après que la candidate à Miss Auvergne 2019 Amandine Billoux, écartée du concours, a accusé ses organisateurs de grossophobie, l’ancienne Miss France 2002 et présidente du comité du concours Sylvie Tellier a expliqué la décision du jury dans une interview accordée au magazine Femme actuelle.

«Le public ne l’a pas choisie»

Miss France 2002 a dénoncé les accusations de la candidate auvergnate en pointant du doigt l’absence de critères liés au poids:

«Dans le concours, il n’y a aucune sélection sur le poids. Cela reste un concours de beauté, il y a des critères physiques mais pas seulement: on juge aussi l’élégance, la culture générale… Il y a énormément de critères. Si elle n’a pas gagné l’élection locale, c’est que le public ne l’a pas choisie».

Comme la patronne du comité l’a précisé, le jury peut ne pas motiver sa décision. Ainsi, Amandine Billoux avait reçu le lendemain après la journée de préparation un message électronique lui annonçant qu’elle n’avait pas été retenue pour la suite du concours, la seule parmi 13 autres candidates. Faisant une taille 42, la Cantalienne a affirmé que le rejet de sa candidature par le jury était suscité par son poids qui ne rentrait pas dans les standards.

Une autre Miss brisant les standards

En répondant à cette déclaration, Sylvie Tellier a rappelé Vaimalama Chaves, Miss France 2019, qui «est le premier exemple d’une Miss qui ne fait pas une taille 36». De plus, elle a mis en exergue que c’était aux habitants de choisir les plus belles femmes qui représenteront leur région:

«Tant que je serai là, on ne pèsera jamais les candidates. D'ailleurs, nous ne demandons jamais leurs mensurations et c’est le public qui vote en région». La patronne du comité a essayé d’expliquer pourquoi les Auvergnats n’avaient pas retenu Amandine Billoux:

«Peut-être que le public français n’est pas prêt à élire une jeune femme qui fait un 46 ou plus. Personnellement, je veux des jeunes femmes qui se sentent bien dans leur peau, qui vont se déplacer avec élégance, être jolies, harmonieuses, qui savent prendre la parole… Mais tout cela est très subjectif. À la fin, c’est le public qui juge ces jeunes femmes.»
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