Malgré les résultats de nombreuses études antérieures montrant le lien entre le manque du sommeil et la maladie d’Alzheimer, le risque d’en être atteint peut également être augmenté en dormant trop, selon des chercheurs de l’université de Miami Leonard M. Miller School of Medecine. Les résultats de leur étude ont été publiés dans la revue Elsevier.
5.247 volontaires âgés de 45 à 75 ans ont pris part à cette étude, pendant laquelle les chercheurs ont évalué leur régime du sommeil, compétences linguistiques et vitesse d’élocution. Sept ans plus tard, 15% des volontaires qui dormaient neuf heures par jour ont montré une diminution des capacités cognitives globales, incluant la détérioration de la mémoire et des compétences linguistiques, indices précurseurs de la démence.
Cependant, les personnes en manque de sommeil, c’est-à-dire dormant moins de six heures, sont aussi dans le groupe à risque. Il est donc souhaitable de trouver un juste milieu, à savoir 7 à 8 heures de sommeil par nuit.
L’excès de sommeil a été lié soit à des détériorations du cerveau, soit à une hyperintensité de la substance blanche due à la diminution de l’afflux sanguin au cerveau, toujours selon la même source.