Souhaitant exprimer leur solidarité aux familles des victimes de la tuerie perpétrée jeudi 3 octobre dans la préfecture de police de Paris, des imams ont décidé d’organiser une mobilisation jeudi 10 octobre sur la place Saint-Michel à Paris, rapporte RT France.
Selon le média, l’un des organisateurs, à savoir Hassen Chalghoumi, le président de la Conférence des imams de France, s'est dit déçu de voir une mobilisation moins nombreuse qu’escompté. Un petit groupe de participants, dont l’écrivain Marek Halter, se sont réunis sur la place en fin d’après-midi.
Des imams rendent un hommage aux familles des victimes de l'attaque de la Préfecture de police https://t.co/wUMRCbj7y1 pic.twitter.com/bEd5nCtt8W
— Philosophe (@Le___Philosophe) October 11, 2019
D’après des photos publiées sur Twitter, une banderole a été déployée, proclamant: «Citoyens musulmans contre la radicalisation» et «Soutiens aux victimes et leurs familles».
Les #imams à l’origine du rassemblement font une prière en hommage aux victimes de la tuerie de la #préfecture de police.#Attentat #PréfecturedePolice #Paris pic.twitter.com/rLUDy6FtwD
— Lilaafa Amouzou (@Lilaafa_RT) October 10, 2019
L’ancien imam de la mosquée de Drancy, Hassen Chalghoumi, a déclaré que le rassemblement constituait «un appel à joindre le discours du Président de la République de s’engager».
L’imam Hassen #Chalghoumi regrette que cet hommage des #musulmans de France aux victimes de la tuerie de la #préfecture de police ne rassemble pas plus de monde. #Attentat #PréfecturedePolice #Paris pic.twitter.com/7GjhFpCZe0
— Lilaafa Amouzou (@Lilaafa_RT) October 10, 2019
Au cours de leur mobilisation, les participants ont prié en hommage aux victimes de l’attaque.
Tuerie à la préfecture de police de Paris
Une attaque au couteau à la préfecture de police de Paris a fait quatre morts jeudi 3 octobre - trois policiers et un agent administratif - ainsi qu’un blessé grave. Le tueur, qui travaillait à la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP), a été abattu par la police.
Lors du Grand Entretien de la matinale sur France Inter, Christophe Castaner a déclaré lundi 7 octobre que la tuerie à la préfecture de police était révélatrice d’un «dysfonctionnement d’État».
Mercredi 9 octobre, le directeur général de la Gendarmerie nationale, Richard Lizurey, a révélé qu’une vingtaine de fonctionnaires étaient surveillés pour leur radicalisation islamiste ou d’extrême-droite et que ce nombre était en augmentation.