Les États-Unis ont exfiltré de Syrie deux importants djihadistes du groupe «Beatles»

© AFP 2023 DELIL SOULEIMANdes forces US à la frontère turco-syrienne, image d'illustration
des forces US à la frontère turco-syrienne, image d'illustration - Sputnik Afrique
S'abonner
Après le lancement de l’offensive turque dans le nord-est de la Syrie, les États-Unis ont annoncé avoir exfiltré deux terroristes importants détenus dans la zone. Selon Donald Trump, il s'agit de deux membres d'un groupe surnommé les «Beatles».

Deux importants terroristes du groupe Daech* détenus par les forces kurdes en Syrie ont été placés sous le contrôle de l'armée américaine à cause de l'offensive turque, a annoncé Donald Trump sur Twitter.

«Au cas où les Kurdes ou la Turquie perdaient le contrôle, les États-Unis ont d'ores déjà évacué les deux militants de Daech* liés à des décapitations en Syrie, connus sous le nom des Beatles, dans un endroit sûr contrôlé par les États-Unis. Ils sont le pire du pire!», a écrit le Président américain sur Twitter.

​Selon le Washington Post et CNN, ces deux djihadistes sont Alexanda Amon Kotey et El Shafee el-Sheikh. Ils faisaient partie d'un quatuor surnommé par leurs otages «les Beatles» en raison de leur accent anglais. Leur unité avait enlevé des journalistes étrangers, torturé et décapité certains captifs, parmi lesquels le journaliste américain James Foley.

Selon la presse américaine, ils sont détenus en Irak.

Civilians ride a pickup truck as smoke billows following Turkish bombardment on Syria's northeastern town of Ras al-Ain in the Hasakeh province along the Turkish border on October 9, 2019 - Sputnik Afrique
La Turquie a bombardé une prison détenant des djihadistes en Syrie, selon les FDS
Plusieurs pays redoutent que l'opération menée par Ankara contre les forces kurdes permette une résurgence du groupe djihadiste alors qu'environ 10.000 combattants sont détenus dans des camps contrôlés par la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG).

Parmi les prisonniers figurent près de 2.000 djihadistes étrangers, que leurs pays d'origine refusent de reprendre.

Auparavant, Donald Trump avait affirmé que de nombreux djihadistes étaient encore sous la garde des Kurdes, tout en soulignant qu'il tenait Ankara pour responsable de leur sort.

«Si les Kurdes ne les surveillent pas, ce sera à la Turquie. Ils ne veulent pas, comme nous, que ces gens soient libérés», a-t-il expliqué.

*Organisation terroriste interdite en Russie

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала