Selon les premiers éléments et un rapport interne, Mickaël Harpon, auteur de l’attaque contre la préfecture, était un homme bien intégré. Par ailleurs, la note souligne qu’il se rendait souvent à la mosquée de la Fauconnière, à Gonesse, où l’un des imams était fiché S depuis 2015 pour son «fondamentalisme religieux», indique France 24.
En 2015, l’imam avait fait l’objet d’une mesure d’obligation de quitter le territoire français (OQTF), notamment en raison de ses prêches radicaux et de ses fréquentations, selon le député François Pupponi (ex-PS), ancien maire de Sarcelles où officiait l’imam à l’époque. Cependant, cette mesure n’a jamais été exécutée, et un titre de séjour valable jusqu’en avril 2020 lui a même été accordé car il a une famille.
Interrogé par Franceinfo, l’imam, identifié comme Ahmed Hilali par la radio, affirme ne pas connaître l’agresseur. «Il était très discret, je ne connais pas son nom, ni où il travaille, ni où il habite. Je n’ai jamais parlé avec lui, mais des fois, il m’a serré la main», assure-t-il.
La tuerie à la préfecture de Paris
Après avoir découvert certains signes de radicalisation au domicile de l’auteur de la tuerie après sa conversion à l’islam, les enquêteurs estiment qu’il pourrait s’agir d’une éventuelle attaque djihadiste. L’affaire a été soumise au parquet national antiterroriste.