Un imam fiché S fait son apparition dans l’attentat au sein de la préfecture de police

© AFP 2024 MIGUEL MEDINAMosquée (image d'illustration)
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L’auteur de l’attaque contre la préfecture fréquentait une mosquée à Gonesse (Val-d’Oise), où il habitait. La police a découvert que l’un des imams de cette mosquée était fiché S depuis 2015 pour son «fondamentalisme religieux». Cependant, l’imam a affirmé ne pas connaître Mickaël Harpon, rapporte France 24.

Selon les premiers éléments et un rapport interne, Mickaël Harpon, auteur de l’attaque contre la préfecture, était un homme bien intégré. Par ailleurs, la note souligne qu’il se rendait souvent à la mosquée de la Fauconnière, à Gonesse, où l’un des imams était fiché S depuis 2015 pour son «fondamentalisme religieux», indique France 24.

En 2015, l’imam avait fait l’objet d’une mesure d’obligation de quitter le territoire français (OQTF), notamment en raison de ses prêches radicaux et de ses fréquentations, selon le député François Pupponi (ex-PS), ancien maire de Sarcelles où officiait l’imam à l’époque. Cependant, cette mesure n’a jamais été exécutée, et un titre de séjour valable jusqu’en avril 2020 lui a même été accordé car il a une famille.

Interrogé par Franceinfo, l’imam, identifié comme Ahmed Hilali par la radio, affirme ne pas connaître l’agresseur. «Il était très discret, je ne connais pas son nom, ni où il travaille, ni où il habite. Je n’ai jamais parlé avec lui, mais des fois, il m’a serré la main», assure-t-il.

La tuerie à la préfecture de Paris

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Castaner annonce l'interdiction du rassemblement en soutien de Mickaël Harpon dans le Val-d'Oise
Une attaque au couteau jeudi 3 octobre à la préfecture de police de Paris a fait quatre morts, dont trois policiers et un agent administratif, ainsi qu’un blessé grave. Le tueur, qui travaillait à la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP), a été abattu par la police.

Après avoir découvert certains signes de radicalisation au domicile de l’auteur de la tuerie après sa conversion à l’islam, les enquêteurs estiment qu’il pourrait s’agir d’une éventuelle attaque djihadiste. L’affaire a été soumise au parquet national antiterroriste.

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