Le policier qui a abattu l’assaillant à la préfecture de police de Paris refuse la Légion d’honneur

© AFP 2024 GEOFFROY VAN DER HASSELTParis après l'attaque à la préfecture de police
Paris après l'attaque à la préfecture de police  - Sputnik Afrique
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Le jeune policier qui a mis fin à l’attaque meurtrière à la préfecture de police de Paris le 3 octobre a refusé de se voir décerner la Légion d’honneur, rapporte BFM TV. N’ayant pas encore repris son poste depuis les évènements, il préfère rester discret et ne pas s’exprimer par voie de presse.

L’attaque au couteau du 3 octobre au sein de la préfecture de police, qui a coûté la vie à quatre policiers, a été stoppée grâce à l’intervention d’un jeune policier qui a abattu l’agresseur quand ce dernier a tenté de s’en prendre à lui. Toutefois, l’agent, âgé de 24 ans, affecté depuis seulement six jours à ce premier poste, préfère rester discret et ne s’exprime pas dans les médias. Qui plus est, il a refusé de recevoir la Légion d’honneur, d’après BFM TV.

Préfecture de police de Paris - Sputnik Afrique
Macron rend hommage aux victimes de l'attentat au sein de la préfecture de police

La chaîne de télévision a précisé que Jonathan n’avait pas encore repris son poste depuis l’attaque. Néanmoins, pour cet acte héroïque, le jeune policier devrait être promu brigadier de police dès sa titularisation, selon l’article 36 du décret n°95-654 du 9 mai 1995.

Les quatre fonctionnaires de la préfecture de police de Paris assassinés par leur collègue radicalisé ont été décorés, ce mardi 8 octobre, de la Légion d’honneur à titre posthume.

Emmanuel Macron, accompagné du Premier ministre, Édouard Philippe, ainsi que des ministres de la Justice Nicole Belloubet et des Armées Florence Parly, se sont réunis dans la cour de la préfecture où a été abattu Mickaël Harpon, l’auteur de l’attaque.

La tuerie à la préfecture de police de Paris

Une attaque au couteau jeudi 3 octobre à la préfecture de police de Paris a fait quatre morts -trois policiers et un agent administratif- ainsi qu’un blessé grave. Le tueur, qui travaillait à la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP), a été abattu par la police.

Après avoir découvert certains signes de radicalisation au domicile de l’auteur de la tuerie qui s’était converti à l’islam, les enquêteurs estiment qu’il pourrait s’agir d’une attaque djihadiste. L’affaire a été soumise au parquet national antiterroriste.

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