Lors du Grand Entretien de la Matinale sur France Inter, Christophe Castaner a déclaré lundi 7 octobre que la tuerie à la préfecture de police était révélatrice d’un «dysfonctionnement d’État». Et pour cause, Mickael Harpon avait montré des signes de radicalisation à des collègues de travail en juillet 2015, suite à l’attentat contre Charlie Hebdo. Pourtant, aucun signalement formel n’avait été fait.
«La première faille de notre système, c’est qu’il n’y a pas eu de signalement et surtout que celui-ci ne soit pas automatique» a expliqué Christophe Castaner.
.@CCastaner, ministre de l'Intérieur, sur le meurtre de quatre policiers à Paris : "Il n'y avait aucune trace de radicalisation, aucun signalement. Il y a eu une faille." #le79Inter pic.twitter.com/9iYE7ndgWP
— France Inter (@franceinter) October 7, 2019
Une situation d’autant plus grave que l’assaillant était «habilité au niveau "secret défense ", soit le niveau requis pour travailler à la Direction du renseignement de la préfecture de police», comme l’atteste la supérieure du fonctionnaire dans une note.
«Je ne peux pas vous garantir qu’il [l’assaillant] n’a pas utilisé ses accès pour avoir accès à des informations. Pour l’instant, rien ne l’indique, mais ses données ont été saisies dans le cadre de l’enquête judiciaire», a-t-il estimé.
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