Une étude évalue les pertes de l’économie britannique liées au Brexit

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L’économie britannique a perdu près de 60 milliards de livres sterling depuis le référendum sur l’Union européenne de 2016, rapporte une étude réalisée par l’Institute for Fiscal Studies (IFS).

L’économie de la Grande-Bretagne a ralenti de 2,5 à 3% en raison de la détermination des autorités à mener à bien le processus de sortie de l’Union européenne, a annoncé le Parti national écossais (SNP), se référant à un récent rapport du centre de réflexion Institute for Fiscal Studies (IFS).

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Cette récession de l’économie nationale s’est traduite par la perte de près de 60 milliards de livres sterling (67 milliards d’euros), estiment les auteurs de l’étude. Selon leurs prévisions, un Brexit sans accord avec Bruxelles pourrait faire doubler la dette nationale britannique qui s’établirait ainsi à 100 milliards de livres (111 milliards d’euros).

L’économiste en chef du groupe Citi, et l’un des auteurs du rapport, Christian Schulz, attire l’attention sur le fait que les investissements des entreprises en Grande-Bretagne ont chuté de 20% depuis le référendum sur l’Union européenne de 2016.

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Toujours d’après lui, le maintien du pays au sein de l’UE serait le meilleur scénario pour assurer la croissance économique.

Johnson veut un Brexit «coûte que coûte»

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a promis un Brexit «coûte que coûte» le 31 octobre, avec ou sans accord avec l’UE, et les négociations avec Bruxelles sont au point mort.

Une source à Downing Street, contactée par l’AFP après un entretien téléphonique ce mardi 8 octobre entre Boris Johnson et Angela Merkel, a jugé un accord «pratiquement impossible».

Selon cette même source, la chancelière allemande a prévenu M.Johnson qu'un accord était «extrêmement improbable» faute de nouvelles propositions de Londres concernant un maintien de l’Irlande du Nord dans l'union douanière européenne.

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