Dans le but de sensibiliser l’opinion à l’urgence climatique, trois grimpeurs d’Extinction Rebellion sont montés au petit matin sur la structure du pont Jacques-Cartier, à Montréal. D’autres manifestants sont restés sur le trottoir, chantant et lançant des slogans pour les encourager.
Ainsi, l'une des militantes a fustigé le manque d’action face au changement climatique.
«On est ici à cause d’une urgence, on est ici parce qu’il y a 500.000 personnes à Montréal, des centaines de milliers de personnes au Québec, des millions de personnes dans le monde qui ont marché le 27 septembre, ils ne sont pas entendus», a-t-elle déploré.
Elle a ajouté que d’autres actions du même genre allaient être organisées pour attirer l’attention sur le problème.
«Il faut déranger le quotidien parce que ce quotidien est en train de nous tuer», a-t-elle poursuivi.
Elle a insisté qu’il était temps de prêter l’oreille aux déclarations des scientifiques sur le sujet.
«Ceux qui vivent dans des mondes de licornes, ce sont ceux qui pensent qu'on peut continuer de vivre sur une planète avec des ressources finies, avec une croissance accélérée. C'est impossible», a-t-elle fait remarquer.
La semaine de la Rébellion internationale
La circulation a été complètement interrompue dans les deux sens pendant plus d'une heure, y compris pour les piétons et les cyclistes, ce qui a provoqué d'importants embouteillages.
Cette action s'inscrit dans une vague mondiale d'actes de désobéissance civile organisés par le mouvement Extinction Rebellion. Des blocages ont eu lieu également à Paris, Amsterdam, Londres, Washington ou Berlin.
Des centaines de milliers de personnes avaient défilé le 27 septembre dans les rues de Montréal pour protester contre l'inaction politique face au changement climatique.