Moscou n’est plus un élément déstabilisant dans les relations internationales et le rôle de Washington quant à son leadership mondial s’amenuise, a écrit l’ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères, Ana Palacio, dans les colonnes du média Project Syndicate.
Selon elle, ces derniers mois ont fait ressortir la volatilité qui pèse sur l’ordre international. Dans ce contexte, «les trois acteurs majeurs, l’Europe, la Russie et les États-Unis, sont en train de transformer leurs rôles mondiaux».
Mme Palacio cite en exemple du rôle croissant de la Russie la situation ayant suivi l’attaque contre les sites pétroliers saoudiens. Donald Trump a proféré des menaces belliqueuses et a introduit de nouvelles sanctions, tandis que la Russie a fait office de «garante de la stabilité régionale».
En ce qui concerne l’Europe, l’ancienne ministre l’a qualifiée de «coordinatrice global» jouant un rôle important, notamment dans le règlement du conflit en Ukraine.