Un proche de Mickaël Harpon, le tueur de la préfecture de police de Paris, a raconté à BFM TV que ce n’était pas la personne qu’il connaissait.
«J'étais effondré, ce n'est pas la personne que je connaissais», a-t-il témoigné au lendemain de l’attaque qui a fait quatre morts.
Selon ce témoignage, Harpon avait pour ambition d’évoluer et depuis le mois de juillet se posait des questions relatives à sa situation professionnelle tout en étant «heureux de ce qu’il faisait».
«Il avait le sentiment qu’on lui fermait les portes. Je lui disais "soit tu te formes soit tu montes ta boîte". Il m’avait l’air apaisé et je pense qu’il avait entendu le message que je voulais lui faire passer», a indiqué son ami.
«Je pense que ça n'a rien à voir avec la religion, je suis formel. [...] Dans nos dialogues, dans nos rencontres, je me demande si j'ai raté quelque chose», a-t-il déclaré à propos de Mickaël Harpon qui «ne véhiculait pas d’idées terroristes».