Les salariés de Lubrizol partagent «les craintes sanitaires et environnementales de la population» après l'incendie de l'usine chimique de Rouen, selon un communiqué intersyndical cité par l’AFP.
«Nous, salariés de Lubrizol, sommes choqués par cet incendie et les extrapolations médiatiques qui en sont faites. Nous sommes victimes en tant que salariés mais également en tant qu'habitants. Nous partageons les craintes sanitaires et environnementales de la population», écrivent dans un communiqué commun les syndicats CFDT, CFTC et CFE-CGC.
«Au regard des échanges avec nos collègues qui sont intervenus cette nuit-là, nous n'arrivons pas à nous expliquer le départ de cet incendie», ajoutent les syndicats, assurant que «la sécurité est un pilier de notre culture d'entreprise».
Les syndicats indiquent aussi s'être mis d'accord «afin de faire appel à une expertise indépendante pour évaluer l'impact de cet incendie sur la santé des salariés et des sous-traitants travaillant sur le site».
Silencieux depuis l'incendie du 26 septembre, les représentants des salariés de Lubrizol Rouen disent avoir «décidé solidairement» de se «concentrer sur l'accompagnement des salariés de notre entreprise plutôt que de communiquer avec les médias».