D’après les éléments rassemblés suite aux faits commis à la préfecture de police de Paris, le parquet national antiterroriste (PNAT) s'est saisi de l’enquête ce jeudi 4 octobre.
L'enquête, diligentée jusqu'alors par le parquet de Paris, a été reprise sous les qualifications d'«assassinat et tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste», ainsi que pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle», a précisé le PNAT, cité par l’AFP.
L’informaticien, qui travaillait pour la préfecture de police depuis 2003, souffrait de surdité et était âgé de 45 ans. Dans une attaque au couteau sur son lieu de travail, il a tué trois policiers et un agent administratif, et a fait un blessé. Il avait acheté son arme blanche, munie d'une lame en céramique de 33 cm, le matin même, informe une source proche du dossier citée par Le Parisien.
La femme aurait été au courant
De plus, selon les premiers éléments de l’enquête, avant de passer à l’acte le matin, Mickaël Harpon avait adressé un SMS à sa femme en lui indiquant l’achat de cette arme blanche sur quoi elle lui avait répondu «Seul Dieu te jugera».
En outre, l’assaillant avait fait l’objet d’un signalement en janvier 2015 après l'attentat contre Charlie Hebdo toujours d'après Le Parisien.
Dans la matinée du vendredi 4 octobre, le préfet de police de Paris a déclaré qu’aucune piste ne pouvait être exclue pour expliquer le comportement de l’assaillant. Selon lui, les conditions de sécurité à l'intérieur du centre névralgique de la police parisienne «sont absolues» et «ne sont pas en cause».
Attaque contre la préfecture de police de Paris
Une attaque au couteau a eu lieu jeudi 3 octobre dans l'enceinte de la préfecture de police de Paris. L’assaillant faisait partie du personnel. Âgé de 45 ans, il travaillait depuis 2003 à la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) en tant qu’informaticien et souffrait de surdité.
L'attaque a coûté la vie à quatre personnes, trois policiers et un agent administratif, et fait un blessé. Son auteur a par la suite été abattu.