Une quinzaine d'élèves d'un collège de Morez, dans le Jura, ont été gravement intoxiqués jeudi lors d'un ravitaillement au cours d'une activité sportive, deux d'entre eux se trouvant en «urgence absolue» dont une jeune fille dont le «pronostic vital est engagé», rapporte l’AFP, se référant à des sources concordantes.
«Quatorze élèves se trouvent en urgence relative» et «deux en urgence absolue» parmi lesquels une «jeune fille de 14 ans» dont le «pronostic vital est engagé» et qui «a été héliportée vers un hôpital», a indiqué dans un communiqué le procureur de la République de Lons-le-Saunier, Lionel Pascal.
Un premier bilan des pompiers faisait état de 17 collégiens victimes de malaises, dont deux en urgence absolue, rappelle l’agence.
«Vers 15h30, à l'issue de l'épreuve sportive, plusieurs élèves âgés de 13 et 14 ans ont été pris de douleurs, de convulsions et de malaises après être passés au stand de ravitaillement», a détaillé Lionel Pascal, précisant que «le plan ORSEC [avait] été activé».
Dans un tweet, la préfecture du Jura a précisé que les collégiens avaient été victimes d'«une intoxication» après une épreuve de cross à laquelle participaient quelque 80 élèves. «Le préfet du Jura a décidé d'activer le centre opérationnel départemental», a-t-elle indiqué.
⚠️ Suite à un cross organisé à Morbier avec des collégiens, plusieurs d’entre eux ont été touchés par une intoxication. Le préfet du Jura a décidé d’activer le centre opérationnel départemental. pic.twitter.com/5e6RNdQ6UB
— Préfet du Jura (@Prefet39) October 3, 2019
Selon le directeur de cabinet du préfet, Jean-François Bauvois, qui s'est rendu sur place, 16 collégiens ont présenté des symptômes dont cinq ont dû être acheminés vers les hôpitaux de Saint-Claude, Lons-le-Saunier et Besançon.
Les autres élèves ont pu regagner leur domicile avec des consignes de vigilance données à leurs familles, a-t-il précisé.
«Nous cherchons à déterminer la cause [de l'intoxication, ndlr]. Il semble que l'on peut exclure l'eau, les premières analyse effectuées par l'Agence régionale de santé (ARS) semblant exclure cette cause», a indiqué M.Bauvois.