Cette mesure étend le dispositif créé en 2013 pour les mineures de 15 à 17 ans, qui «bénéficient de la gratuité de la contraception prescrite par un médecin ou une sage-femme et de la dispense d'avance de frais sur ces soins», ainsi que de «la confidentialité de ces actes lorsqu'elles le souhaitent», rappelle le gouvernement dans ce texte.
Cela se traduit par un recours fréquent à la contraception d'urgence, voire à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), indique l'AFP.
De fait, «chaque année, près de 1.000 jeunes filles de 12 à 14 ans sont enceintes en France» et «parmi ces grossesses, 770 se concluent par une IVG», est-il précisé dans l'avant-projet de loi.
Pour leurs aînées de 15 à 17 ans, le taux de recours à l'IVG a nettement baissé ces dernières années, passant de 9,5 à 6 pour 1.000 entre 2012 et 2018, alors qu'il est resté stable pour l'ensemble des femmes de 15 à 49 ans, autour de 14,5 pour 1.000, selon la Drees.