Le ministre algérien de la Santé M.Hasbellaoui considère que l'augmentation rapide du taux de natalité pourrait engendrer des nécessités économiques et sociales auxquelles l'État ne pourrait subvenir à moyen terme. Il a ainsi annoncé des mesures pour contrôler la démographie, selon le site d'information Observ'Algérie. Le responsable politique veut encourager le recours aux moyens modernes de contraception chez les femmes mariées, selon la même source.
«Le problème se trouverait au niveau du taux de fécondité actuel, qui est de 3,5 enfants par femme», a affirmé le ministre. «Ainsi, le nombre de personnes à charge (de moins de 20 ans et plus de 60 ans) est plus grand que le nombre des personnes en âge d'exercer une activité», a-t-il encore expliqué, avant d'ajouter que «ceci entraînera une augmentation des besoins, en particulier dans les domaines de la santé, de l'éducation et des services sociaux».
Tout en indiquant qu'il privilégiait la contraception avec des moyens modernes chez les femmes mariées, utilisant des méthodes sûres et efficaces, M.Hasbellaoui a affirmé que «les femmes mariées auront donc accès aux contraceptifs de haute qualité pour atteindre une utilisation de 55 % en 2020, et de 60 % en 2030».
Le 19 janvier 2019, l'Office national des Statistiques (ONS) algérien a publié son bilan concernant la démographie en Algérie au 31 décembre 2018 dans lequel L'ONS affirme que la population du pays a dépassé les 42,2 millions d'habitants. Le taux de natalité en Algérie a augmenté de 81,1 %, ce qui porterait la population algérienne à 72,4 millions en 2050, selon la même source.