Macron dit «soutenir pleinement le choix de maintenir la Russie dans le Conseil de l’Europe»

© AFP 2024 FREDERICK FLORINMacron tient un discours devant l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE)
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S’exprimant depuis Strasbourg, le Président de la République a apporté son soutien à la décision de réintégrer la délégation russe à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), fustigeant «la division» et «l’exclusion».

Emmanuel Macron a salué mardi 1er octobre le retour de la Russie à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) «sans quoi le risque était tôt ou tard de voir» le pays quitter l’organisation internationale.

Dans un discours devant l’APCE à Strasbourg, le chef de l'État a évoqué les valeurs que la Russie partageait avec les pays européens et les progrès obtenus depuis son entrée au Conseil.

«Je soutiens pleinement le choix qui a été fait de maintenir la Russie dans le Conseil de l’Europe parce que je crois que le peuple russe se reconnaît fondamentalement dans l’humanisme européen», a-t-il déclaré. Emmanuel Macron a également jugé «fondamentalement européennes» la géographie, l’histoire et la culture de la Russie.

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Macron prend la parole devant l'Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe – vidéo
«Parce que quand l’un de nos membres s’éloigne du socle de nos valeurs communes, la division, l’exclusion, seraient un échec de plus qui au fond nous condamnerait à l’impuissance», a estimé le chef de l’État.

Et de poursuivre: «N’oublions jamais tout ce que l’entrée de la Russie à notre organisation a pu apporter, de manière tangible, concrète, à tous les citoyens russes: le moratoire de la peine de mort, le recours individuel et la juridiction obligatoire».

Fin juin, la Russie a fait son grand retour à l’APCE, après en avoir été absente depuis le coup d’État en Ukraine et la réintégration de la Crimée en 2014. Après avoir été sanctionnée, la Russie avait suspendu toute contribution financière au Conseil de l'Europe et menaçait de quitter l'organisation, ce qui aurait empêché les citoyens russes d'avoir recours à la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH).

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