Le site de l'ambassade japonaise montre les niveaux de radiations quotidiennement enregistrés dans deux villes de la région de Fukushima, ainsi qu'à Tokyo et Séoul comme base de comparaison, écrit l'AFP.
«L'intérêt pour les niveaux de radiations au Japon a augmenté récemment, en particulier en Corée du Sud», justifie l'ambassade sur son site.
«Le gouvernement japonais espère que la compréhension par les Sud-Coréens des niveaux de radiations au Japon va s'améliorer, comme nous continuons de fournir des informations précises, basées sur des preuves scientifiques et clairement expliquées», insiste l'ambassade, dans un texte publié à la fois en japonais et en coréen.
Selon le dernier bulletin publié par l'ambassade, qui compile des données provenant d'autorités de contrôle des deux pays, le niveau de radiations enregistré dans la ville de Fukushima (70 km de la centrale) était de 0,135 microsievert par heure, quasiment comme à Séoul (0,120).
Un microsievert revient à un millième de millisievert.
Pour le grand public, la Commission internationale de protection radiologique (CIPR) fixe à 1 millisievert la dose limite annuelle, en dehors des expositions médicales et naturelles, sachant que la moyenne annuelle de radiation d'origine naturelle dans le monde est de 2,4 millisieverts (mSv).
Toutefois, dans les zones évacuées après le drame du 11 mars 2011, considérant qu'il s'agissait d'une situation exceptionnelle post-accidentelle, le gouvernement a décidé d'autoriser le retour des habitants pour une dose annuelle pouvant aller jusqu'à 20 mSv/an.