Des milliers de soldats et officiers saoudiens ont été faits prisonniers pendant l’attaque menée par les Houthis près de la ville frontalière saoudienne de Najran, a annoncé le porte-parole des forces armées du mouvement Ansar Allah, Yahya Saree, à la télévision.
«Nos forces armées annoncent la tenue d’une opération militaire d’envergure sur l’axe de Najran, la plus grande opération contre les forces ennemies depuis le début de l’agression [en 2015, ndlr]. L’opération a permis d’écraser trois brigades ennemies, de saisir des centaines des véhicules et blindés et de capturer des milliers de militaires dont beaucoup de commandants, d’officiers et de soldats de l’armée saoudienne», a indiqué M.Saree.
3 Saudi brigades fell in hands of Yemen’s Houthi fighters in Najran south of Saudi Arabia.
— Nasser Arrabyee (@narrabyee) September 28, 2019
Hundreds killed/injured and detained. A huge quantity of weapon including armored vehicles. Saudi senior officers among the war prisoners.
The operation is the biggest ever. pic.twitter.com/48TjNYVDsH
L’attaque présumée a été lancée il y a 72 heures avec l'appui de drones et de batteries anti-aériennes.
الجيش اليمني واللجان الشعبية يعلنان عن انجاز كبير في نجران ادى الى قتل واسر الالاف وقد تم توزيع منذ شهر فيديو عن عملية اسر ضخمة لم يعلن عنها في حينه pic.twitter.com/jWuqbAZ85N
— ذوالفقار علي (@thoulfikar3ali) September 28, 2019
Selon les médias et les informations sur les réseaux sociaux, il a également indiqué que la coalition arabe dirigée par Riyad avait subi «des pertes considérables en matériels et en effectifs», des centaines de soldats ayant été tués ou blessés.
Riyad n’a pas commenté ces informations pour le moment.
Conflit au Yémen
Le conflit entre le gouvernement yéménite et les Houthis dure depuis 2014. La coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite soutient le gouvernement yéménite depuis mars 2015.
En décembre 2018, les parties en conflit se sont pour la première fois mises à la table des négociations à Stockholm, dans le cadre des discussions organisées sous l’égide de l’Onu. Les négociations ont débouché sur plusieurs ententes sur l’échange des prisonniers, l’arrêt des hostilités à Hodeïda, sur la mer Rouge et la remise de cette ville contrôlée par les Houthis sous le contrôle de l’Onu.