Le chef de la diplomatie syrienne Walid al-Mouallem a rejeté les déclarations de la partie américaine qui avait accusé les forces fidèles au gouvernement de Damas d'avoir eu recours aux armes chimiques le 19 mai dernier.
«C'est un grand mensonge», a déclaré M.al-Mouallem dans un entretien accordé à Sputnik.
M.Pompeo a également promis que cette attaque présumée «ne restera pas sans réponse», sans plus de précisions.
Attaques chimiques et représailles occidentales
En avril 2017, le Président américain Donald Trump a ordonné le tir d'une soixantaine de missiles de croisière sur la base aérienne syrienne d'Al-Shayrat après une attaque au gaz sarin à Khan Cheikhoun dans le gouvernorat d'Idlib imputée par des pays occidentaux aux forces gouvernementales.
Un an plus tard, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont réalisé des frappes conjointes contre des positions de l'armée syrienne en réaction à une attaque chimique à Douma, dans la banlieue de Damas.
Le gouvernement syrien a démenti à chaque fois toute responsabilité dans les attaques en question.