Cette mutation, qui doit être effective «dans les prochains jours», «n'est pas une sanction», a affirmé une source policière.
Le nom de M. Douchy, dont les services se sont notamment illustrés dans la traque du braqueur fugitif Rédoine Faïd, est cité dans deux enquêtes administrative et judiciaire ciblant les relations du service avec des informateurs ou «indics».
Selon Le Parisien, les soupçons de la justice porteraient sur un rocambolesque emprunt de 10.000 euros à un indicateur pour financer les besoins d'un autre «tonton».
L'enquête judiciaire a été dépaysée de Versailles à Rennes par arrêt de la Cour de cassation, le 9 mai dernier.
Selon le parquet de Rennes, une information judiciaire est ouverte des chefs de «violation du secret de l'instruction, corruption passive et active, destruction de documents, faits commis entre septembre 2016 et décembre 2017».
Les investigations confiées à la direction nationale des enquêtes de l'IGPN sont toujours en cours. «Il n'y a actuellement aucune mise en examen dans cette procédure», a précisé le parquet.