La production de pétrole brut de la Russie devrait dépasser celles des États-Unis et d’autres exportateurs non-membres de l'Opep dans environ trois décennies, selon une analyse de l'Agence d'information sur l'énergie des États-Unis (EIA).
Alors qu’Ottawa devrait enregistrer une telle croissance grâce au développement des sables bitumineux, le Canada sera toujours loin derrière la Russie et les États-Unis, qui s’affronteront pour le leadership au-delà de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Une croissance constante
Washington peut faire passer la production américaine de pétrole brut de 11 millions de bpj en 2018 à environ 14 millions de bpj entre 2025 et 2040. Cependant, elle devrait se ralentir dans moins d'une décennie et atteindre 12,2 millions de bpj d'ici à 2050 (niveau des années 2019-2020), alors que la production se déplacera dans des zones à moindre productivité, selon le rapport.
Les pays de l'Opep assureront quant à eux plus de 40% des approvisionnements mondiaux en pétrole au cours de la période étudiée. La production globale dans les 14 États membres devrait augmenter de 37% entre 2018 et 2050 pour atteindre 48 millions de bpj en 2050, l'essentiel de la croissance provenant du Moyen-Orient.