Les sanctions états-uniennes contre l’Iran et le Venezuela ont involontairement augmenté la demande en pétrole brut russe, a informé Bloomberg.
Selon les données de l’agence, durant la période allant de novembre 2018 à juin 2019 les compagnies pétrolières russes ont obtenu un revenu supplémentaire cumulé d’au moins 905 millions de dollars.
«Les calculs ont été basés sur la différence des écarts de taux de la marque russe de pétrole Urals par rapport au Brent pour une période de cinq ans», relate Bloomberg.
Il a été révélé que les sanctions ont fait augmenter la demande en pétrole russe en raison de la baisse de production des pays de l’OPEP et de leurs partenaires. Auparavant, l’Urals était vendu sans bonus par rapport au Brent. Cependant, dès novembre dernier, lorsque les États-Unis ont limité la commercialisation de produits iraniens, l’écart entre les prix de l’Urals et du Brent a commencé à se réduire. Depuis début 2019, le pétrole russe est négocié plus cher.
Sanctions contre Téhéran et Caracas
En mai 2018 les États-Unis ont quitté unilatéralement l’accord nucléaire et ont réadopté des sanctions contre l’Iran, y compris des sanctions secondaires contre les pays en relations d’affaires avec Téhéran.
Washington avait promis de ne pas extrapoler les restrictions aux pays tels que la Chine, l’Inde, l’Italie, la Grèce, le Japon, la Corée du Sud, Taiwan et la Turquie, ce qui a pris fin à partir de mai 2019.