Mercredi à Rouen, plusieurs heures après le début de l’incendie de l’usine Lubrizol, les habitants portaient parfois un foulard ou un masque pour pouvoir respirer. Toutefois, les autorités de la région ont rejeté une «toxicité aiguë».
«Je comprends cette inquiétude car c’était extrêmement impressionnant. La préfecture était dans l’axe du panache» qui a mesuré jusqu’à 22 km de long, a déclaré le préfet de Normandie, Pierre-André Durand, au micro France Bleu Normandie Seine-Maritime/Eure en répétant que cette fumée ne présentait «pas de toxicité aiguë».
Malgré ses assurances, la rédaction de la chaîne France 3 a décidé d’évacuer ses salariés, annonce son site officiel.
«Des particules retombaient, une odeur nauséabonde et âcre a aussi été relayée à de nombreuses reprises sur les réseaux sociaux. Nous l'avons ressentie aussi, malgré un confinement dans le bâtiment (fenêtres fermées) et des masques de protection mis à disposition de l'ensemble du personnel», annonce le texte sur le site.
La station régionale de France 3 Normandie se trouve sur les quais de Rouen, «à 800 mètres du site de Lubrizol et juste dans l'axe du panache de fumée de l'incendie compte tenu de la direction des vents.»
Le feu qui s'est déclaré le 26 septembre dans l'usine Lubrizol de Rouen (Seine-Maritime), classée Seveso, a été éteint. Le préfet a indiqué vendredi n'avoir aucune information sur ses causes.