Lundi 23 septembre, la police de Séoul a annoncé avoir arrêté un gynécologue et une infirmière pour négligence professionnelle. Ceux-ci sont responsables d’avoir pratiqué un avortement sur une femme enceinte de six semaines sans avoir vérifié l’identité de la patiente avant l’opération.
Selon les enquêteurs, la victime présumée est de nationalité vietnamienne. Lorsqu’elle a été admise à l’hôpital, l’infirmière a confondu son dossier médical avec celui d’une autre patiente. Elle lui a injecté un produit anesthésiant, le docteur a ensuite procédé à l’avortement, rapporte le Korea Herald.
La femme est revenue le lendemain à l’hôpital à cause de pertes sanguines. Elle a alors appris que le fœtus avait été avorté.
Une inculpation pour avortement sans accord a été considérée, mais la victime n’était pas consciente lors de l’opération et ne pouvait donc pas exprimer son accord ou désaccord. Selon la loi sud-coréenne, les deux suspects ne pouvaient donc pas être arrêtés pour de telles charges, a expliqué la police.
Dans la plupart des situations, l’avortement est illégal en Corée du Sud.