Alors même que la pression monte sur les chefs démocrates du Congrès américain pour qu'ils lancent cette procédure explosive, le Président républicain a affirmé ne pas prendre «du tout au sérieux» cette perspective.
«Je n'ai mis aucune pression sur» l'Ukraine, a affirmé M. Trump, en marge de l'Assemblée générale de l'Onu, à New York.
Passant à l'offensive, il a du même coup tenté de retourner les projecteurs sur Joe Biden, ancien vice-président de Barack Obama, favori de la primaire démocrate et donc l'un de ses sérieux rivaux potentiels pour la présidentielle de 2020.
«Si un républicain disait ce que Joe Biden a dit, il aurait droit à la chaise électrique immédiatement», a poursuivi le dirigeant de la première puissance mondiale.
Comme le rappelle l'AFP, la veille, il avait confirmé avoir parlé cet été à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky de cette affaire présumée en mentionnant explicitement Joe Biden et son fils, Hunter, qui a travaillé pour un groupe gazier ukrainien à partir de 2014.